Je suis un homme de la Terre, proche de la nature, ayant vécu toute mon enfance dans une ferme isolée loin de tout, avec comme horizon, les prés, les animaux et le ciel étoilé.
Un tiers des paysans vivent avec des salaires de misère et bon nombre travaillent aussi à perte.
Le virage productiviste pris dans les années 1990, la mondialisation, les accords de libre-échange font que ce ne sont plus les agriculteurs qui fixent les cours aujourd’hui. On leur demande de produire toujours plus pour gagner moins, parce que les consommateurs réclament des prix minimums.
Depuis quelques années même le prix du blé est soumis à la bourse.
ceux qui en auront le courage et la conviction convertiront leur production en bio pour sortir de l’impasse et s’ouvrir à un marché en pleine expansion…
La scène est dans les près de mon ami Lucien à Euseigne; nous tournons le foin afin qu’il sèche bien avant de le stocker dans la grange; on est une bonne équipe et j’appelle ce travail le retour au moyen âge 🙂
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S’allonger dans l’herbe, près d’un arbre, d’un ruisseau procure un bien être merveilleux; c’est juste ressentir que nous sommes reliés à tout ce qui vit, et si on se connecte